Hémisphère Nord, dans sa conception initiale, devait s’achever par un épilogue faisant le point actuel sur l’œuvre d’Ulrich et sur sa personne. Il y était révélé qu’il était atteint de la maladie de Friedreich, quasi-anagramme du peintre qui me servit de modèle évident et me fournit le cadre de son époque. Ce mal réel, purement fictionnel dans le cas de mon héros, influence gravement sa création, occasionne l’analyse (coupable) qu’en fait Haedrich et détermine la folie décrite dans la dernière partie. Le manuscrit ayant été accepté avec enthousiasme par Denis Roche, je coupai de bon gré, à sa demande, en moins de huit jours, quelque 170 pages du manuscrit originel qui en comptait 570 (sur 400 publiées). L’épilogue passa à l’as après concertation avec Denis, ce dont témoigne la note ci-jointe, et est publié ici in extenso, tel que je l’avais écrit, et tel qu’en fin de compte, hormis par l’auteur et l’éditeur, il n’a jamais été lu. Lire la suite