« Sale Belge ! » Ça y était, c’était reparti, il savait que ça n’allait pas cesser, que toujours il serait un « sale quelque chose » et qu’il n’en finirait pas de déguster…
Il pénétrait dans la cour de récréation de l’école pour la première fois et l’apostrophe était claire, nette, bien lancée, sans un soupçon d’hésitation, toujours la même fermeté dans la façon de faire claquer le « sale »…
Les gamins jouaient à la guerre, c’est à ce jeu qu’ils étaient les plus doués. Les cris montaient, les corps s’affrontaient, des pleurs tombaient parfois au fond des gorges mais l’énergie était à son comble, la violence parfaite. Lire la suite